par Edward Cullen Ven 9 Jan - 23:05
J'étais heureux qu'elle ai décidé d'accéder à ma requête. Le sensation de ses mains sur mon visage me procurait des frissons de désir, et bien qu'elle n'était pas obligée de positionner ses mains sur mes joues, tout comme moi, elle ressentait ce désir ardent au moindre contact physique.
Quand les images commencèrent à arriver dans ma tête, je souris en réalisant - bien que je n'en doutais pas le moins du monde - qu'elle avait repérer mon petit manège lors de nos chasses. Il était vrai que j'aimais l'observers, ses mouvements et sa façon de faire relativement bestiale - il fallait bien l'avouer, mais c'en était de même pour chacun de nous - lui donnait une grâce que je n'avais encore vue chez personne d'autre. Dans ces cas là, c'est à dire à peu près à toutes nos sorties chasseresses, il m'était très ardu de résister à la tentation que représentait cette femme - MA femme - pour moi. C'était la raison principale pour laquelle je l'observais avant de me nourrir. Et, à priori,elle était loin de s'en douter.
Puis, vinrent des moments beaucoup moins agréable que nos petites parties de chasses en couple, des moments que j'aurais voulu pouvoir changer. Car à cause de moi, de ce que j'étais, elle avait souffert, et je ne pardonnais pas ceux qui la faisait souffrir, moi compris. Bien qu'elle m'affirme le contraire en insistant particulièrement sur les instants où j'arrivais, je ne pouvais m'empêcher de penser que, si elle ne m'avait pas connu, jamais elle n'aurait eu à subir quoi que ce soit de tout cela. Je ne pu donc empêcher ma machoire de se crisper, mes dents de se serrer.
Soudainement, la rediffusion de ces instants que nous avions passés ensemble s'arrêta net et le silence mentale qui l'entourait habituellement revint. Elle ne me laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, elle me coupa la parole en m'embrassant. Ma machoire se décrispa instantanément, et elle ne sentit même pas que j'avais été crispé à un moment quelconque. Je répondis à son baiser et, une fois n'est pas coutume, se fut elle qui rompit l'étreinte de nos lèvres.
- Et comme ça ? tu vas mieux ?
Son ton aguicheur m'incita à rentrer dans le jeu, et je répondis d'une voix sensuelle à sa provocation ouverte.
-Je ne suis pas sûr d'aller mieux, votre prestation n'est pas complète madame Cullen, il faut encore la travailler.
Je lui adressa alors le sourire en coin qu'elle aimait tant, une lueur amusée brillant dans mes yeux couleur ambre.