par Edward Cullen Dim 8 Fév - 20:28
[désolée, mais je ne passe pas tout mon temps devant le fow' ^^']
Je bouillonais intérieurement. D'habitude, les humains avaient peur de nous inconsciemment, certes, mais ils avaient trop peur de nous pour ne supporter ne serait-ce que d'être assis à côté de nous pendant une heure de cours. Quand Bella m'avait parlé de ce garçon, j'avais tout d'abord été intrigué, mais pas vraiment inquiété - comment un humain pouvait-il supporter la compagnie d'une vampire au point de se confier à elle ? Et puis, autant pour rassurer mon aimée que pour satisfaire ma curiosité, j'avais promis de passer l'heure a espionner ses pensées.
Désormais, je ne pouvais déterminer si tout cela était positif ou négatif. Mais quoi qu'il en était, je ne pouvais laisser tout cela passer sous mon nez sans régir. Ce garçon en savait trop, ou plutôt, avait des doutes bien trop proche de la vérité. Le fait que pour lui, le mot "vampire" ai une signification bien particulière -trop proche de la vérité à mon goût- et qu'il l'associe sans aucune gêne à Bella, tout cela faisait que, peut-être, nous devrions déménager avant que ses doutes ne soient plus profonds. Je devrais en parler à Carlisle durant la nuit, c'était d'une importance vitale pour nous.
Et puis, il y avait aussi autre chose que j'identifiais aisément. J'étais furieux, furieux contre moi-même de ne pas m'être aperçu lorsqu'elle m'en avait parlé que ces deux-là étaient si proche l'un de l'autre. J'étais furieux et inquiet. En écoutant la scène à travers les pensées de ce garçon, je nous revoyais, Bella et moi, quelques années auparavant alors qu'elle ne savait encore rien sur ma nature assassine. Aux seules différences que là, je n'étais pas résent et que, visiblement, tout cela allait encore plus vite qu'à l'époque.
C'était principalement pour cette raison - même si jamais je ne l'aurais avoué - que j'avais attendu Bella à la sortie de son cours. En la voyant sortir de la salle, je m'étais dirigé vers elle, ni trop rapidement ni trop lentement, et j'avais passé un bras autour de sa taille tout en déclarant :
-Bella on doit rentrer, on a quelques petites choses à ... régler.
Tout en prononçant ces mots, je posais mon regard - plus que glacial, j'en étais quasiment certain - sur ce "Nicolas". Quelque fut l'impression que je donnais à ce garçon, je n'étais pas mécontent de pouvoir finalement mettre un visage sur les pensées qui venait de parcourir mon esprit pendant plus d'une heure.